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Bouba Sampil et le football guinéen : Chronique d’un naufrage annoncé

21 novembre 2024

Il y a des présidents qui marquent l’histoire par leurs exploits, et puis il y a Bouba Sampil, qui, à force de décisions unilatérales et hasardeuses, semble déterminé à inscrire son nom dans les annales… mais pas pour les bonnes raisons. Élu sur la base de textes censés démocratiser la gestion du football guinéen, il a choisi de les ignorer comme un joueur ignorerait un hors-jeu évident. Résultat : un désastre total sur tous les fronts.

Des textes foulés aux crampons

Le Comité de Normalisation (Conor), après des années de chaos à la Fédération Guinéenne de Football, avait imaginé des règles simples mais ambitieuses : plus de décisions autoritaires, place à la collégialité ! Mais Bouba Sampil, tel un Messi des mauvais choix, préfère jouer en solo. Le rêve d’un football guinéen démocratique ? Transformé en cauchemar d’une autocratie où les grandes décisions se prennent dans un cabaret, sans consultation ni stratégie.

Des résultats catastrophiques

Le tableau est sombre. L’équipe senior, habituée à briller sur les pelouses africaines, est désormais absente de la CAN, compétition qui semblait être son droit de naissance ces derniers temps. Les U20 ? Éliminés. Les U17 ? Disqualifiés pour fraude sur l’âge. De huit meilleures équipes, le Syli sénior a sombré à un niveau qui fait frémir même les amateurs de statistiques.

Bouba, symbole de la poisse ?

Certaines mauvaises langues affirment que Bouba Sampil traîne la poisse comme un talisman maléfique. Mais peut-on vraiment tout mettre sur le dos de la malchance ? Les mauvais choix de management, l’absence de vision stratégique, et l’autocratie rampante ne sont-ils pas les véritables responsables ?

La question qui brûle les lèvres

Allons-nous rester les bras croisés, spectateurs impuissants de cette débâcle ? Si Bouba Sampil continue sur cette lancée, c’est l’avenir du football guinéen qui sera sacrifié sur l’autel de l’égocentrisme et de l’amateurisme.

Il est temps de tirer le carton rouge. Parce qu’après tout, si le président de la Féguifoot ne peut pas changer son jeu, peut-être est-il temps de changer de capitaine.

Ibrahima S. Traoré pour guinee7.com

Last modified: 21 novembre 2024

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