Kankan : « je suis allé trouver ma femme à terre, c’est inhumain », dit le mari de la femme enceinte, morte faute de soins

Le mari de la femme enceinte morte à l’hôpital régional de Kankan vient de nous expliquer les surconstance du décès de sa femme.

Selon le Caporal-Chef  Souleymane I CAMARA, conservateur de la nature en service à Kankan, résident au quartier Bordo, sa femme était hospitalisée depuis le jour de la fête de Ramadan 2021 .

«Le jour de la fête, ma femme était malade, ils l’ont envoyée à l’hôpital. Après les premier soins, on m’a fait savoir que ma femme était en menace d’avortement. Ils nous ont prescrit des produits, nous sommes allés les acheter. Le vendredi, on nous dit d’aller faire l’échographie, on a fait  et l’échographie a prouvé qu’elle est en état de famille de deux mois trois semaines. Toujours, ils ont prescrit une ordonnance, j’ai payé les  comprimés, c’est ce qu’elle prenait jusqu’au samedi 15 Mai 2021. Le samedi, moi-même, j’ai sollicité la reprise de l’échographie et à la suite, ils nous ont fait savoir que le fœtus n’est pas en activité, c’c’est-à-dire le fœtus est sans vie. », explique l’époux de la défunte.

Cependant, la sage-femme du jour du nom de Fatou, après avoir compris que le fœtus est mort lui avait demandé une somme de 700 000 FG. Son frère qui est aussi du corps (cardiologue) en service dans la même formation sanitaire avait demandé un rabais, chose que la sage-femme avait catégoriquement refusée. Son frère ira rencontrer le chef service de la maternité Dr SOUARE sans pour autant obtenir gain de cause. C’est ainsi dans la nuit du samedi 15 MAI au dimanche 16 MAI 2021 que la femme enceinte sera laissée à elle-même entre 23H et 4H. Elle s’est s’est battue seule avec des douleurs jusqu’à  la mort.

« Ce samedi, ils ont donné une injection à 19 H et je suis revenu à la maison (en la laissant avec ma belle-sœur) de 23 H à  4H, personne n’est s’est occupé de ma femme. Je suis allé trouver le corps de ma femme à terre, c’est un acte inhumain. Abandonner une femme enceinte qui souffre, elle se bat seule jusqu’à tomber par terre pour avoir la vie sauve, c’est déplorable”, déplore le mari.

La défunte du nom de Mariame KANDE était à son deuxième geste et laisse derrière elle un garçon.

A préciser, la famille de la victime prendra une décision sur le disposition à prendre à savoir s’il portera plainte ou pas en justice.

Depuis Kankan, Amadou Oury SOUARE

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