
Le Centre international de percussion, sous l’égide du ministère de la Culture, du Tourisme et de l’Artisanat, a lancé ce vendredi 25 juillet 2025 la deuxième édition d’un projet d’initiation à la musique traditionnelle. Cinquante jeunes issus de centres d’orphelinat seront formés pendant un mois, au jardin du 2 Octobre, à la pratique de cinq instruments en voie de disparition : le boté, le gnegnerou, le tambirou, le siko et la calebasse.
Pour Michel Théo Lamah, directeur du Centre international de percussion, cette initiative vise à sauver un patrimoine menacé : « Ce patrimoine culturel millénaire est en partie menacé de disparition à cause de la non-transmission du savoir-faire, la disparition des grands maîtres et l’arrivée massive des instruments modernes. »
Il précise que cette formation pratique de 30 jours ambitionne aussi de développer chez les jeunes la créativité, le sens du rythme et l’esprit d’équipe : « L’objectif est d’inciter ces jeunes à jouer continuellement ces instruments pour les projeter sur le marché international de la musique. »
Représentant le ministre à la cérémonie, la conseillère Néné Diawara a salué une initiative qui allie culture et inclusion sociale.
« Ce projet traduit la vision du ministère : préserver, transmettre et valoriser notre patrimoine tout en favorisant le développement personnel de la jeunesse », a-t-elle déclaré.
Elle a encouragé les jeunes bénéficiaires à s’approprier pleinement cette formation.
Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com
Last modified: 25 juillet 2025