Coyah. Un groupe de présumés malfaiteurs arrêtés par la police

Quatorze présumés malfrats poursuivis pour des faits de « détention, vente et consommation de substances psychotropes, détention illégale d’armes à feu et association de malfaiteurs » ont été présentés à la presse dans la soirée de ce vendredi 4 avril 2025.

Selon Capitaine Rama Baldé, responsable communication de la direction générale de la police, il s’agit de : « Mohamed Bangoura, Aboubacar Traoré, Yamoussa Bangoura, Ibrahima Sory Oularé, Ousmane Bangoura, Mamadou Diallo, Matonan Condé, M’mah Camara, Mohamed Camara, Mohamed Bangoura 1, Alkhaly Camara, M’bemba Tavarez, Ousmane Camara et François Goumou. »

Ils ont été interpellés avec : « 3 fusils de fabrication locale calibre 12 dont 2 en format pistolet, une machette, une quantité de chanvre indien, des boissons alcoolisées et une moto de marque TVS non immatriculée ». C’était au cours : « d’une opération de ratissage dans les temples et nids de bandits transformés en cabarets effectuée par les brigades anticriminalités N° 4, 7, 15, 17, assistées par la coordination générale des BAC, à Lefourédaha, Batouya, Tougandé, suite à l’assassinat d’un jeune motard, le mercredi 2 avril dans le district de Kendoumaya, secteur de Wouyaya. »

Parmi les interpellés, François Goumou, qui est tenancier d’un bar, reconnaît certains faits. « Je faisais le taxi quand ma femme m’a appelé pour m’informer que les agents de la BAC étaient descendus chez nous. Ils ont saccagé la maison et ils ont pris mon stock, mon arme de défense calibre 12 que j’avais mise sous mon lit, mon écran aussi et mon offre », a-t-il expliqué à notre micro.

Avant de se défendre par ailleurs : « je suis un simple chauffeur. Je ne suis pas un assassin. L’arme, je la garde au cas où quelqu’un vient pour me menacer. Il y a un papier d’attestation de vente, mais je n’ai pas de permis de port d’arme. C’est un ami qui m’a permis de l’avoir. »

Selon le capitaine Rama Baldé, ces individus seront présentés au parquet du TPI de Coyah, qui décidera de leur sort. La police appelle à la collaboration des citoyens et invite les uns et les autres à utiliser le 117 gratuitement pour toute dénonciation.

Abdoul Lory Sylla pour guinee7.com